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  •     Nous traversons une réserve indienne, dont nous n'avons pas vu grand chose exceptées des cabanes où l'on vend des cigarettes. Puis nous arrivons à Chateaugay au sud de Montréal chez Sigrid et Roger : deux adorables Québécois. Mais n'est-ce pas un adjectif (adorables) qu'il devient inutile de rajouter tellement il se marie à merveille avec les personnes dont nous croisons la route.

        Super match, le jeu Québécois comme on l'aime : créatif, dynamique, drôle et dans le partage. Une salle de 300 spectateurs ce qui est assez rare ici étant le nombre de ligues qu'il y a à Montréal et le nombre de spectacles d'impro joués chaque soir. Nous retiendrons une version du naufrage du Titanic en émission pédagogique pour enfant. Un bijou, du pure génie. Une impro avec accessoire : une banane. Arnaud fera le cabotinage du siècle. Nous vous raconterons à notre retour. Enfin un procès énorme : deux personnages complètement délirants accusent et défendent un spectateur assis sur un chaise au milieu de la patinoire. Ah! Oui... Et aussi... Une des répliques de la soirée : "mais c'est qui ce Mike ?".Bref un match d'un très très bon niveau avec un public debout à la fin. Merci à la LIPS que nous rencontrons encore ce soir.

    un match une pensée : rendre l'autre meilleur c'est donner le meilleur de soi-même en étant meilleur que ce que l'autre fait de mieux tout en étant meilleur que soi et inversement. Han...Han...


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  •        Nous prenons Sébastien dans nos bagages et en route pour Drumondville. Nous y retrouvons père et mère  Leblanc, Anna et Clément. Deux adorables personnes. Avec leur fils ça nous en fait trois. On en a de la chance. Une cabane au fond des bois, la cabane familiale. Un bon plat (de l'orignal bourguignon de boeuf de caribou et de chevreuil : délicieux) du vin, de la bière et pour finir du Rhum. Nous sommes reçus comme des princes des bois. Éric et moi chantons notre hymne une légère ivresse au coin des phrases. Une promenade par -15˚C, ça vous remet les idées en place. Parce qu'il va falloir jouer. Nous arrivons à la salle de Drumondville, l'accueil est chaleureux. Nous nous reposons quelque peu en loge et c'est parti avec Sébastien notre coach d'un soir. Ce qui est bien avec lui c'est que quoi qu'il arrive tu fais du bon travail. Malgré un dernier tiers temps assez difficile pour nous -Y aurait-il un rapport avec l'après-midi ?- nous fîmes un match très correct. À noter un pélérinage à St Jacques de Compostelle en variation version Emmanuelle et Jo de très bonne facture, et une comparée où nous fêtons l'anniversaire de notre arrêtage de fumer avec retour en arrière un an plus tôt puis à l'adolescence (première cigarette) puis quand on est petit et qu'on dit qu'on fumera jamais parce que c'est dégueulasse. Bref une tranche de vie quoi ! Merci à la DRI pour son vin sa bière son pain et son fromage. C'était très chaleureux de se faire inviter de la sorte.

    Un match une pensée :  petit Rhum d'après-midi fin de match sur ton banc assis et inversement. Han...Han...

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  •         Ha! La PDA! La place des aînés. Peut-être la seule ligue d'improvisation de retraités au monde peut-être même dans le système solaire, que dis-je dans l'univers tout entier. Des anciens accueillants, chaleureux et jeunes. Comme quoi quand on garde l'esprit alerte et le verbe rieur on a rarement l'âge de ses artères. On retiendra de ce match un personnage qui a besoin de deux impros séparées  d'un quart d'heure pour descendre une piste de Ski, un autre qui n'est jamais parvenu à manger du six-pâte, vu qu'il croyait que ça se buvait. Nous avons appris à notre grand étonnement, que Shakespeare était né à Brest, Goethe à Marseille que de ce fait parking et sandwich étaient des mots français. Ce qui n'a aucun rapport avec Goethe.

            Tout les joueurs se sont bien amusés, et le public aussi ce qui est bien là l'essentiel. Merci donc à la PDA dont deux de ses membres nous ont même ramené jusqu'à notre porte. Le Québec est une chouette contrée, lointaine en distance, mais si proche dans nos coeurs.

    un match une pensée : les cheveux des anciens sont parfois comme les pommes sur les arbres en hiver, rares mais au combien résistants, et inversement. Han...Han...

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