• Lundi c'était repos : façon de parler...

         Après un tel week-end qui s'est terminé lundi midi, nous nous octroyons une journée de repos bien méritée. Enfin quand je dis de repos, il y aura quand même de l'impro le soir. Benoît passe à la maison, et on le sent un peu fatigué. Une tournée, et pas que de matchs, avec les givrés ça n'est pas de tout repos quand on travaille en même temps. Nous devions depuis longtemps manger une poutine dont Benoît prétendait qu'elle était la meilleure : celle de chez Dunn's. Nous le croyions sans trop le croire. Quand nous vîmes déposées sur nos tables les assiettes, déjà à l'oeil nous sentions que quelque chose allait se produire. Nous mangeâmes. Et chacun y allait de son petit commentaire :"hum...c'est délicieux... Là elle est bonne parce que je vais même la finir... Benoît tu as raison, ça n'a vraiment rien à voir... Je finis ton assiette... Bravo Benoît... etc..." Nous sortîmes lourds juste avant notre entraînement avec Stéphane Mayer mais content d'avoir mangé la meilleure poutine de Montréal. Si parmi nos lecteurs québécois certains d'entre vous avait une autre adresse à nous conseiller, nous offrons le repas à celui ou celle qui nous fait découvrir un nouveau lieu où les poutines sont divines. Mais ce sera pour la prochaine tournée.

         Nous nous dirigeons vers la Mecque du rire dans le monde : l'ENH. L'école nationale de l'humour de Montréal. "T'as fait l'école du rire" n'est pas une moquerie au Québec, c'est un compliment et une réalité. Il y a  bien une école pour apprendre à faire rire. Nous passons la porte et déjà nous nous sentons plus drôles. Manue, Arnaud et Mignès essaient de prendre le monte-charge pour aller à l'étage où nous avions rendez-vous. Il sont morts de rire. Dans l'école même les ascenseurs ont de l'humour. Ils sont vraiment trop forts ces québécois. Stéphane est là toujours aussi gentil et détendu et nous passerons un très agréable moment en sa compagnie. Et au passage Mr Mayer,  professeur à l'ENH, nous donnera quelques billes fort intéressantes que nous pourrons réutiliser à l'entraînement et en match. C'est cool.

        Nous allons boire dans un pub où Krotoku finira dépoullié comme les autres. 24 pintes de bières. Une soirée qui restera dans les mémoires, avec cette chanson totalement absurde d'un groupe québécois coutumier du genre, au doux refrain : "pièce de viande, c'est un nom que j'aime, pièce de viande c'est un nom composé." Refrain chanté à tue-tête dans une voiture pour cinq où nous étions six. L'adolescence dure longtemps chez les improvisateurs.

    wawane

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